la lutte

Tous les articles tagués la lutte

SOS Maroc

Publié Mai 24, 2012 par lammmmita

La lutte contre l’abandon

Aider les mères seules en détresse et les familles en grande précarité à garder leur enfant auprès d’elles pour les élever dignement, telle est notre ambition pour les années à venir.

Nos programmes de lutte contre l’abandon, que l’on appelle « Programme de Renforcement de la Famille », nous permettent de venir en aide à des enfants en danger, qui courent le risque d’être abandonnés ou dont les droits risquent d’être bafoués (notamment les enfants au travail).

Alors, pour sauver ces enfants de l’abandon ou de la négligence, nous avons ouvert cette année un centre à Imzouren, au sein du Village d’Enfants SOS, qui vient se rajouter aux programmes déjà existants à Sidi Bernoussi et Sidi Moumen dans le grand Casablanca, et à Imouzzer Kandar.

Sidi Bernoussi

Imouzzer Kandar

Sidi Moumen

Comment nous agissons ?
■L’accueil des enfants et de leur famille

Quand une famille arrive au centre, le plus urgent est bien souvent de prendre en charge les besoins immédiats des enfants de ces familles : assurer leur bonne nutrition, leur offrir du lait infantile et des repas équilibrés la journée et les soigner. Pendant la journée, une crèche accueille les plus jeunes enfants, tandis que les enfants en âge d’être scolarisés sont placés dans des écoles du quartier.
■L’écoute

Leurs mères sont soutenues dans leur long chemin vers l’autonomie et l’indépendance. Ces mères, qui arrivent souvent choquées et totalement perdues, trouvent en premier lieu dans le centre une oreille attentive à qui raconter leur histoire et elles reçoivent un soutien psychologique. Ensuite, différents services leur sont offerts : des cours d’alphabétisation et des séances de sensibilisation à la santé maternelle et infantile, une aide financière pour leur permettre de se loger, des paniers repas mensuels et un soutien juridique pour celles qui en ont besoin afin de régulariser leur situation ou celle de leur enfant.
■La formation pour l’autonomie

Enfin, et c’est le point central de notre action, pour sauver ces familles sur le long terme, les mères sont formées et apprennent un métier afin de devenir rapidement et durablement autonomes. Nous avons pour cela mis en place 5 ateliers de formation professionnelle en partenariat avec des associations locales : verrerie, couture, fabrication de bougies artisanales, boulangerie, cuisine (avec une salle de restauration attenante ouverte au public). Une fois que les mères sont formées, nous les aidons à trouver un emploi et continuons à les soutenir pendant une année pour qu’elles puissent définitivement voler de leurs propres ailes.

Nos structures
■Imouzzer Kandar

Imouzer Kandar est une des régions les plus pauvres du Moyen Atlas où les conditions de vie sont très difficiles et où la pauvreté entraîne pour les enfants le risque de perte du soutien familial ou du non respect de leurs droits.

Il est connu que la majorité de ces enfants défavorisés ne bénéficient pas d’une alimentation saine ni d’un suivi médical régulier en raison des faibles revenus familiaux. De plus, les taux de déscolarisation et d’abandon scolaire sont élevés car beaucoup d’enfants sont obligés de travailler pour soutenir leurs familles. Eloignés de leurs familles voire exploités par elles, ces enfants sont exposés à toutes formes de violences.

En 2002, nous avons ouvert un Centre Social pour permettre à des jeunes filles de continuer leur scolarisation jusqu’au baccalauréat et former des femmes de la communauté environnante aux métiers de la couture, du tricot et de la broderie. Un dispensaire assurait par ailleurs l’accès des populations locales à des soins médicaux de base. En sept ans ce centre a permis à 68 jeunes filles d’avoir accès à l’éducation, et 54 d’entre elles sont aujourd’hui parfaitement réinsérées.

Ce centre a récemment été réorienté vers la lutte contre l’abandon et offre de la formation et des services à des mères seules défavorisées.

Les différents services proposés par ce centre aux bénéficiaires sont les suivants :
■- Cantine pour 50 enfants scolarisés dans les écoles publiques et lait infantile pour les nourrissons
■- Aide financière à la scolarisation des enfants
■- Projet en cours de soutien aux familles avec des formations et des activités génératrices de revenus
■- Activités parascolaires : informatique, soutien scolaire
■- Colonies de vacances.

■Sidi Moumen

Dans les quartiers défavorisés du Grand Casablanca, la situation de certaines familles est critique. A tel point qu’elle se résout souvent par l’exploitation des enfants au travail. Afin de porter secours à ces familles à risque, SOS Villages d’Enfants a mis en place un programme dans le bidonville de Sidi Moumen. Ce programme de renforcement de la famille soutient les mères, souvent seules, pour qu’elles suivent des formations et puissent avoir une autonomie financière. Les formations en couture, cuisine ou autre sont dispensées par des associations partenaires. Un soutien financier, psychologique et juridique est proposé à la famille en difficulté.
■Sidi Bernoussi

SOS Villages d’Enfants a ouvert en 2010 un Programme de Renforcement de la Famille dans le quartier défavorisé de Sidi Bernoussi dans le Grand Casablanca. Ce centre suit le même objectif de venir en aide à des familles à risque, dans le but d’éviter l’abandon de leurs enfants. Il s’agit en priorité de mères seules en grande difficultés financières et sans qualification. Les femmes sont immédiatement prises en charge par le centre qui leur permet de suivre des formations pendant que leurs enfants sont scolarisés, gardés à la crèche du centre, ou confiés à des nourrices formées au cœur de la communauté. Les différents services proposés aux bénéficiaires sont les suivants :
■- Scolarisation des enfants
■- Repas quotidien pour les enfants, et paniers repas pour la famille
■- Accès aux soins médicaux et sanitaires
■- Soutien psychologique et juridique
■- Ateliers de formations (alphabétisation, fabrication de bougies, miroiterie, verrerie, cuisine, couture, boulangerie).

Ces femmes bénéficient de notre soutien jusqu’à ce que leur motivation et leur aptitude à exercer un métier leur permettent de voler de leurs propres ailes, et de subvenir seules aux besoins de leurs enfants.

Le développement de la communauté

Les programmes de lutte contre l’abandon ont aussi pour vocation de soutenir et de développer la communauté.
■- A travers la formation et l’encadrement, nous aidons des groupements de chefs de familles à créer des coopératives et autres activités génératrices de revenus qui leur donneront les moyens de mieux prendre en charge leurs enfants. C’est le cas à Chouhada, où une coopérative de tissage de femmes a vu le jour sous le nom de
■« Femmes de Casablanca »
A travers le renforcement des capacités des associations locales partenaires, nous assurons la pérennité du programme.

■- Avec l’appui de partenaires institutionnels et privés SOS Villages d’Enfants a à cœur de soutenir les populations les plus fragilisées, dès lors que les enfants courent un danger identifié.

[Septembre 2010] : Après être venu en aide l’an dernier aux sinistrés des inondations à Imouzzer Kandar, une chaîne de restauration rapide et SOS Villages d’Enfants unissent leur force pour secourir les populations du douar d’Aït Ishaq, dans la province de Khenifra. Victimes des inondations, beaucoup de maisons en pisé sont détruites et menacent de s’effondrer. Avec l’appui d’une association locale « Association Sportive et Culturelle pour la Citoyenneté à Aït Ishaq » (ASCCA), les besoins sur place sont recensés, puis des manteaux, des bottes, des chaussettes en laine, des couvertures et du gaz sont distribués à 22 familles, soit 46 enfants. « Une des femmes a serré la couverture contre elle, s’est retourné vers nous tous, se demandant qui elle devait remercier, tout en restant bouche bée, tant elle savait que ce qu’elle était en train de serrer fort contre elle allait lui changer sans doute la vie dans les mois d’hiver prochains. ». Dans ces régions, ces populations ne vivent pas, elles survivent. Et même si ces familles avaient pléthore La lutte contre l’abandon

Aider les mères seules en détresse et les familles en grande précarité à garder leur enfant auprès d’elles pour les élever dignement, telle est notre ambition pour les années à venir.

Nos programmes de lutte contre l’abandon, que l’on appelle « Programme de Renforcement de la Famille », nous permettent de venir en aide à des enfants en danger, qui courent le risque d’être abandonnés ou dont les droits risquent d’être bafoués (notamment les enfants au travail).

Alors, pour sauver ces enfants de l’abandon ou de la négligence, nous avons ouvert cette année un centre à Imzouren, au sein du Village d’Enfants SOS, qui vient se rajouter aux programmes déjà existants à Sidi Bernoussi et Sidi Moumen dans le grand Casablanca, et à Imouzzer Kandar.

Sidi Bernoussi

Imouzzer Kandar

Sidi Moumen

Comment nous agissons ?
■L’accueil des enfants et de leur famille

Quand une famille arrive au centre, le plus urgent est bien souvent de prendre en charge les besoins immédiats des enfants de ces familles : assurer leur bonne nutrition, leur offrir du lait infantile et des repas équilibrés la journée et les soigner. Pendant la journée, une crèche accueille les plus jeunes enfants, tandis que les enfants en âge d’être scolarisés sont placés dans des écoles du quartier.
■L’écoute

Leurs mères sont soutenues dans leur long chemin vers l’autonomie et l’indépendance. Ces mères, qui arrivent souvent choquées et totalement perdues, trouvent en premier lieu dans le centre une oreille attentive à qui raconter leur histoire et elles reçoivent un soutien psychologique. Ensuite, différents services leur sont offerts : des cours d’alphabétisation et des séances de sensibilisation à la santé maternelle et infantile, une aide financière pour leur permettre de se loger, des paniers repas mensuels et un soutien juridique pour celles qui en ont besoin afin de régulariser leur situation ou celle de leur enfant.
■La formation pour l’autonomie

Enfin, et c’est le point central de notre action, pour sauver ces familles sur le long terme, les mères sont formées et apprennent un métier afin de devenir rapidement et durablement autonomes. Nous avons pour cela mis en place 5 ateliers de formation professionnelle en partenariat avec des associations locales : verrerie, couture, fabrication de bougies artisanales, boulangerie, cuisine (avec une salle de restauration attenante ouverte au public). Une fois que les mères sont formées, nous les aidons à trouver un emploi et continuons à les soutenir pendant une année pour qu’elles puissent définitivement voler de leurs propres ailes.

Nos structures
■Imouzzer Kandar

Imouzer Kandar est une des régions les plus pauvres du Moyen Atlas où les conditions de vie sont très difficiles et où la pauvreté entraîne pour les enfants le risque de perte du soutien familial ou du non respect de leurs droits.

Il est connu que la majorité de ces enfants défavorisés ne bénéficient pas d’une alimentation saine ni d’un suivi médical régulier en raison des faibles revenus familiaux. De plus, les taux de déscolarisation et d’abandon scolaire sont élevés car beaucoup d’enfants sont obligés de travailler pour soutenir leurs familles. Eloignés de leurs familles voire exploités par elles, ces enfants sont exposés à toutes formes de violences.

En 2002, nous avons ouvert un Centre Social pour permettre à des jeunes filles de continuer leur scolarisation jusqu’au baccalauréat et former des femmes de la communauté environnante aux métiers de la couture, du tricot et de la broderie. Un dispensaire assurait par ailleurs l’accès des populations locales à des soins médicaux de base. En sept ans ce centre a permis à 68 jeunes filles d’avoir accès à l’éducation, et 54 d’entre elles sont aujourd’hui parfaitement réinsérées.

Ce centre a récemment été réorienté vers la lutte contre l’abandon et offre de la formation et des services à des mères seules défavorisées.

Les différents services proposés par ce centre aux bénéficiaires sont les suivants :
■- Cantine pour 50 enfants scolarisés dans les écoles publiques et lait infantile pour les nourrissons
■- Aide financière à la scolarisation des enfants
■- Projet en cours de soutien aux familles avec des formations et des activités génératrices de revenus
■- Activités parascolaires : informatique, soutien scolaire
■- Colonies de vacances.

■Sidi Moumen

Dans les quartiers défavorisés du Grand Casablanca, la situation de certaines familles est critique. A tel point qu’elle se résout souvent par l’exploitation des enfants au travail. Afin de porter secours à ces familles à risque, SOS Villages d’Enfants a mis en place un programme dans le bidonville de Sidi Moumen. Ce programme de renforcement de la famille soutient les mères, souvent seules, pour qu’elles suivent des formations et puissent avoir une autonomie financière. Les formations en couture, cuisine ou autre sont dispensées par des associations partenaires. Un soutien financier, psychologique et juridique est proposé à la famille en difficulté.
■Sidi Bernoussi

SOS Villages d’Enfants a ouvert en 2010 un Programme de Renforcement de la Famille dans le quartier défavorisé de Sidi Bernoussi dans le Grand Casablanca. Ce centre suit le même objectif de venir en aide à des familles à risque, dans le but d’éviter l’abandon de leurs enfants. Il s’agit en priorité de mères seules en grande difficultés financières et sans qualification. Les femmes sont immédiatement prises en charge par le centre qui leur permet de suivre des formations pendant que leurs enfants sont scolarisés, gardés à la crèche du centre, ou confiés à des nourrices formées au cœur de la communauté. Les différents services proposés aux bénéficiaires sont les suivants :
■- Scolarisation des enfants
■- Repas quotidien pour les enfants, et paniers repas pour la famille
■- Accès aux soins médicaux et sanitaires
■- Soutien psychologique et juridique
■- Ateliers de formations (alphabétisation, fabrication de bougies, miroiterie, verrerie, cuisine, couture, boulangerie).

Ces femmes bénéficient de notre soutien jusqu’à ce que leur motivation et leur aptitude à exercer un métier leur permettent de voler de leurs propres ailes, et de subvenir seules aux besoins de leurs enfants.

Le développement de la communauté

Les programmes de lutte contre l’abandon ont aussi pour vocation de soutenir et de développer la communauté.
■- A travers la formation et l’encadrement, nous aidons des groupements de chefs de familles à créer des coopératives et autres activités génératrices de revenus qui leur donneront les moyens de mieux prendre en charge leurs enfants. C’est le cas à Chouhada, où une coopérative de tissage de femmes a vu le jour sous le nom de
■« Femmes de Casablanca »
A travers le renforcement des capacités des associations locales partenaires, nous assurons la pérennité du programme.

■- Avec l’appui de partenaires institutionnels et privés SOS Villages d’Enfants a à cœur de soutenir les populations les plus fragilisées, dès lors que les enfants courent un danger identifié.

[Septembre 2010] : Après être venu en aide l’an dernier aux sinistrés des inondations à Imouzzer Kandar, une chaîne de restauration rapide et SOS Villages d’Enfants unissent leur force pour secourir les populations du douar d’Aït Ishaq, dans la province de Khenifra. Victimes des inondations, beaucoup de maisons en pisé sont détruites et menacent de s’effondrer. Avec l’appui d’une association locale « Association Sportive et Culturelle pour la Citoyenneté à Aït Ishaq » (ASCCA), les besoins sur place sont recensés, puis des manteaux, des bottes, des chaussettes en laine, des couvertures et du gaz sont distribués à 22 familles, soit 46 enfants. « Une des femmes a serré la couverture contre elle, s’est retourné vers nous tous, se demandant qui elle devait remercier, tout en restant bouche bée, tant elle savait que ce qu’elle était en train de serrer fort contre elle allait lui changer sans doute la vie dans les mois d’hiver prochains. ». Dans ces régions, ces populations ne vivent pas, elles survivent. Et même si ces familles avaient pléthore de nourriture, si les enfants allaient à l’école avec de beaux cahiers et de beaux cartables, chacun sait que s’ils ont froid, ils restent paralysés, incapables d’étudier. C’est pourquoi combattre le froid dans les foyers est le combat n°1 dans cette région.
■- Projet nourrices : lorsque les femmes viennent au centre de Sidi Bernoussi pour y suivre une formation professionnelle, elles doivent pouvoir compter sur quelqu’un pour s’occuper de leurs enfants. Une crèche est présente au centre, mais d’une part le nombre de places y est limité, et d’autre part, ce n’est pas pour ces femmes une solution pérenne. Car à terme, l’objectif étant pour elles d’être autonomes, elles devront trouver une solution de garde sans passer par le centre. C’est pourquoi trouver et former des femmes volontaires au cœur même des bidonvilles du grand Casablanca, lieu où vivent les bénéficiaires du Programme de Renforcement de la Famille de Sidi Bernoussi, est la meilleure solution. Leurs « nounous » doivent être des nounous de proximité, par souci de facilité et de sécurité. C’est également une façon de développer la communauté, en accompagnant des femmes vers un nouveau métier, celui de nourrice, une nouvelle vocation pour elles toutes, un tremplin qu’elles n’attendaient plus.
de nourriture, si les enfants allaient à l’école avec de beaux cahiers et de beaux cartables, chacun sait que s’ils ont froid, ils restent paralysés, incapables d’étudier. C’est pourquoi combattre le froid dans les foyers est le combat n°1 dans cette région.
■- Projet nourrices : lorsque les femmes viennent au centre de Sidi Bernoussi pour y suivre une formation professionnelle, elles doivent pouvoir compter sur quelqu’un pour s’occuper de leurs enfants. Une crèche est présente au centre, mais d’une part le nombre de places y est limité, et d’autre part, ce n’est pas pour ces femmes une solution pérenne. Car à terme, l’objectif étant pour elles d’être autonomes, elles devront trouver une solution de garde sans passer par le centre. C’est pourquoi trouver et former des femmes volontaires au cœur même des bidonvilles du grand Casablanca, lieu où vivent les bénéficiaires du Programme de Renforcement de la Famille de Sidi Bernoussi, est la meilleure solution. Leurs « nounous » doivent être des nounous de proximité, par souci de facilité et de sécurité. C’est également une façon de développer la communauté, en accompagnant des femmes vers un nouveau métier, celui de nourrice, une nouvelle vocation pour elles toutes, un tremplin qu’elles n’attendaient plus.